Passionnés de musique, captivés par les sons de nos environnements, Wild s’est constitué avec harmonie afin de mélanger les genres et garder un esprit de liberté. En associant musiques et paysages Wild incite à explorer, à décortiquer, l’ensemble des facteurs créatifs qui composent notre univers.
Les musiques circulent en continu sur l’ensemble de la planète, avec des sonorités, des tempos plus ou moins élevés, des basses, des aïgues, des sons saccadés rythmé par le bruit des hommes et de la nature. Composer un jardin, une terrasse ou dessiner un paysage, c’est écrire une partition. On analyse le sujet traité, on écrit et on dessine beaucoup, certains accords ne vont pas, on déchire, on recommence. Le son détermine le fil de notre vie au même titre que notre vue. «Contrairement aux peuples ruraux d’Afrique qui vivent dans un monde de sons – un monde chargé de sens pour celui qui l’écoute, en Europe occidentale, l’homme vit au contraire dans un monde beaucoup plus visuel, auquel il est généralement indifférent. Les sons perdent beaucoup de leur signification pour l’Européen, qui s’arme souvent – car il y est contraint – d’une remarquable faculté d’abstraction vis-à-vis de ces sons. Si en Europe, d’une manière général «voir, c’est croire», dans les régions rurales d’Afrique, la réalité est beaucoup plus tangible dans ce qui est dit et entendu. »
Nos différentes expériences dans le domaine de la musique et du paysage nous ont fait réfléchir et travailler sur tous ces flux complexes qui nous entourent. La matière sonore bouge sans arrêt. Les bruits de la ville et de la campagne évoluent sans cesse, les machines imposant leurs rouages. Nous sommes au début d’une longue et passionnante étude, dans laquelle nos projets, de la terrasse à l’étude de grands paysages, serviront de laboratoire commun pour comprendre, écouter, et dessiner ce que nous entendons.